Cette mise en demeure par les organisations d’éditeurs français, l’Apig et le SEPM, souligne l'importance cruciale de protéger la propr...
Cette mise en demeure par les organisations d’éditeurs français, l’Apig et le SEPM, souligne l'importance cruciale de protéger la propriété intellectuelle à l'ère de l'IA générative. Leur demande d’ouvrir des négociations avec des entreprises comme OpenAI, Google et Microsoft pour une utilisation payante des contenus de presse représente une avancée significative dans la défense des droits des éditeurs.
Points Clés :
Propriété Intellectuelle :
- Les éditeurs insistent sur le fait que l'utilisation de leurs publications, protégées par la propriété intellectuelle, sans autorisation ni rémunération est inacceptable. Ils cherchent à instaurer un cadre contractuel pour une utilisation payante et autorisée de leurs contenus par les IA génératives.
Initiatives de Négociation :
- Une lettre a été envoyée à près de 25 acteurs majeurs de l’IA générative pour clarifier l'utilisation de ces publications et initier des négociations. Parmi ces entreprises figurent OpenAI, Google, Microsoft, ByteDance, et Mistral.
Accord Existant et Contexte International :
- En France, Le Monde a déjà signé un accord avec OpenAI pour l'utilisation de ses contenus dans les modèles IA. Ce type d'accord est aussi observé à l'international avec des médias comme l'Associated Press et le Financial Times.
- D'autre part, certains médias, tels que le New York Times, optent pour des actions judiciaires contre OpenAI pour violation des droits d’auteur, reflétant une divergence dans la manière d’aborder ce problème.
Antécédents de Conflits :
- Cette démarche s'inscrit dans la continuité des précédents conflits entre les médias et les géants du web, comme ceux avec Google pour la rémunération de l'utilisation des contenus via les droits voisins.
Enjeu Fondamental :
Le cœur du débat réside dans le juste partage de la valeur créée par l'utilisation des contenus de presse par les outils d'IA. Les éditeurs cherchent non seulement à protéger leurs droits, mais aussi à garantir une rémunération équitable pour l'utilisation de leurs travaux, assurant ainsi la pérennité du journalisme de qualité face à l'essor des technologies de l'IA.
Cette action des éditeurs français pourrait avoir des répercussions significatives sur la manière dont les contenus de presse sont utilisés par les IA génératives à l'échelle mondiale, et pourrait établir un précédent pour des accords similaires dans d'autres pays et industries.
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