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Entre 2021 et 2024, les 65 plus grandes banques mondiales ont investi 3 285 milliards de dollars dans les énergies fossiles, contre seulement 1 368 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, telles que l’éolien et le solaire. Ce déséquilibre financier se traduit par un ratio de 0,42:1, signifiant que pour chaque dollar investi dans les énergies fossiles, seulement 42 cents sont alloués aux alternatives durables
Cette situation est préoccupante, car elle est bien en deçà de l'objectif recommandé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui préconise un ratio de 6:1 d'ici 2030, c'est-à-dire que pour chaque dollar investi dans les énergies fossiles, six dollars devraient être alloués aux énergies renouvelables
Les banques françaises, telles que BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Banque Populaire-Caisse d'Épargne (BPCE), ne sont pas exemptes de ce phénomène. Bien qu'elles aient pris des engagements en faveur de la transition énergétique, leurs investissements dans les énergies fossiles restent élevés. Par exemple, en 2024, les financements bancaires mondiaux aux producteurs d’énergies fossiles ont atteint 869 milliards de dollars, en hausse de 23 % par rapport à l’année précédente
Cette situation compromet les objectifs de l'Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Les ONG appellent les banques à réduire immédiatement leurs financements aux énergies fossiles, notamment ceux destinés à l’expansion de ces énergies, et à augmenter considérablement leurs investissements dans les énergies renouvelables
En conclusion, bien que certaines banques françaises prennent des mesures pour rediriger leurs investissements vers des projets plus durables, l’ensemble du secteur bancaire mondial reste largement insuffisant dans ses engagements envers la transition énergétique.
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