Le 21 août, les autorités thaïlandaises ont annoncé la détection d'un nouveau cas de Mpox chez un touriste européen en provenance d...
Le 21 août, les autorités thaïlandaises ont annoncé la détection d'un nouveau cas de Mpox chez un touriste européen en provenance d'Afrique, ce qui a suscité une enquête pour déterminer si le variant en question est le même que celui qui sévit actuellement en Afrique centrale. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment intensifié ses appels à la coopération internationale pour lutter contre le virus, soulignant l'urgence d'une action concertée pour éviter un nouveau cycle de panique et de négligence.
Les développements récents montrent une propagation préoccupante du virus dans plusieurs régions du monde. Les Philippines ont signalé leur premier cas de Mpox cette année, bien qu'il ne soit pas causé par le nouveau variant clade 1 qui a émergé en Afrique centrale, mais par le clade 2, plus bénin. De même, le Pakistan a confirmé un cas de Mpox chez un patient revenant du Golfe, également lié au clade 2.
En réponse à l'aggravation de la situation, l'OMS a déclaré l'épidémie de Mpox comme une urgence de santé publique de portée internationale le 16 août. La plupart des cas signalés cette année proviennent de la République démocratique du Congo (RDC) et de ses voisins, avec plus de 2 800 cas confirmés et 517 décès enregistrés en Afrique à ce jour.
Le virus Mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, se propage principalement par contact étroit avec des personnes infectées ou du matériel contaminé. Les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées sont les plus vulnérables. Des vaccins existent, notamment celui de Bavarian Nordic, qui est recommandé pour les groupes à risque.
Alors que le variant clade 2 continue de circuler, notamment en Afrique de l'Ouest, l'apparition du clade 1 en dehors du continent africain, comme en Suède, augmente les préoccupations sanitaires mondiales.
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